Autour de la rue de Paradis


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Arrondissement traversé : 10e

La rue de la Fidélité est l'une des plus courte de Paris. J'ignore s'il faut y voir un symbole.


Rue de Paradis (1)
Planche 14, case 4 : Burma se rend chez Madeleine Soultre, Agence Interstar, l'impresario de Gil Andrea. Pas de changement, si ce n'est que la rue de Paradis où s'engouffre Burma est désormais en sens interdit.


Rue de Paradis (2)
Planche 17, case 1 : Burma en pleine discussion avec sa cliente, Madeleine Soultre. Les locaux de l'Agence Interstar sont désormais ceux des éditions Paradis.


Rue de Paradis (3)
Planche 17, case 5 : Burma sort de chez Madeleine. Sur la gauche, la jolie façade des anciens magasins Boulenger.



Rue d'Hauteville (1)
Planche 14, case 3 : rue d'Hauteville, au carrefour avec la rue de Paradis où Burma tourne pour se rendre à l'Agence Interstar. Au fond, on aperçoit l'église Saint-Vincent-de-Paul.


Rue d'Hauteville (2)
Planche 52, case 1 : après avoir découvert le cadavre de Madeleine, Burma rentre à son hôtel. La rue d'Hauteville est fidèlement reprise par Tardi ; au fond, toujours, l'église Saint-Vincent-de-Paul.



Rue de la Fidélité (1)
Planche 41, case 5 : Burma se rend chez Clara Nox, chanteuse alcoolique sur le retour et ancienne maîtresse de Gil Andréa. Le croisement de la rue du faubourg Saint-Denis et de la rue de la Fidélité.


Rue de la Fidélité (2)
Planche 42, case 1 : chez Clara Nox, Burma a fait choux-blanc, l'artiste est partie faire la tournée des bistrots. Le détective part à sa recherche. La rue de la Fidélité dans sa courte longueur ; au fond, on aperçoit l'église Saint-Laurent.



Histoire de Paris : l'église Saint-Vincent-de-Paul
Dédiée à saint Vincent de Paul, cette église domine le quartier où il a vécu et oeuvré. Elle a été bâtie à partir de 1824 par Jean-Baptiste Lepère assisté de son gendre Hittorff, qui prit une part décisive au chantier.
De plan basilical, elle évoque toutes les grands réalisations de l'architecture religieuse sans en copier aucune. Au-dessus du portique, emprunté aux temples grecs, le fronton sculpté par Leboeuf-Nanteuil a pour sujet la glorification du saint entouré de figures symbolisant son action : un missionnaire, un galérien, des soeurs de la Charité se dévouant à des enfants ou à des malades. A l'intérieur, la frise peinte de 1848 à 1853 par Hippolyte Flandrin autour de la nef, entre les deux étages de colonnes, représente cent-soixante saints et saintes s'avançant vers le sanctuaire. Le décor de la Chapelle de la Vierge, au chevet, une adjonction postérieure, est de William Bougereau (1885-1889). Le Calvaire du maître-autel est de Rude.



Histoire de Paris : les magasins des faïenceries Boulenger
L'ancien magasin des faïenceries de Choisy-le-Roi (maison Hippolyte Boulenger) fut construit entre 1889 et 1892 par les architectes Georges Jacotin et Ernest Brunnarius. Il est entièrement orné de céramiques peintes formant une sorte de catalogue inaltérable de leur production. Sur la rue, la façade incrustée d'éléments de céramique semble celle d'un théâtre. A l'intérieur, subsistent le vestibule, la cour et, au premier étage, la grande verrière.
Les compositions sont signées Arnoux et Guidetti. A-J. Arnoux, qui dirigeait l'atelier de décoration des faïenceries de Choisy-le-Roi, s'est distingué par ses recherches sur la cuisson des émaux.
Inscrit au patrimoine des Monuments historiques depuis 1981, ce bâtiment a hébergé de 1978 à 1991 le Musée de l'Affiche et de la Publicité : dépendant de l'Union centrale des Arts décoratifs, il était destiné à présenter des expositions temporaires d'affiches anciennes ou contemporaines. Les collections ont aujourd'hui réintégré le Pavillon de Marsan.