Autour de la place Félix Eboué


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Arrondissement traversé : 12e

Nous remontons ainsi la rue de Reuilly jusqu'à la place Félix Eboué, puis on s'engage dans le boulevard de Reuilly et on prend le boulevard de Picpus, le long du métro. Devant la station désaffectée Bel-Air, il me fait tourner à droite, dans la rue de Sahel, et cette fois, c'est le chemin de fer de ceinture ou une ligne rejoignant la gare aux marchandises, que nous suivons. Entre-temps, Etienne m'a parlé de Bébert et de sa bande et du lieu de leurs réunions : un vieux wagon, abandonné au milieu d'un terrain vague, vers Saint Mandé. Je commence à déchanter, parce que j'ai peut-être autant de chance de surprendre mon Bébert dans ce wagon qu'à la Foire du Trône. Moins, tout bien considéré. Ce n'est pas un domicile, un endroit fréquenté en permanence. C'est simplement le siège social de la bande. Enfin, puisque je suis sur le chemin, continuons. On coupe l'avenue du Général Michel Bizot et nous débouchons boulevard Soult. Je reconnais le paysage. Square Georges Méliès. Et la rue Albert Malet, derrière, où habite Jacques Benoît, le flirt de Geneviève Lissert.


Place Félix Eboué
Planche 13, case 6 : Burma se rend rue Tourneux, chez Geneviève Lissert. A l'arrière plan, le clocher de l'église du Saint-Esprit, que Tardi semble avoir dessinée plus éloignée de la place qu'en réalité.


Rue Tourneux
Planche 16, case 1 : Burma sort de chez Geneviève Lissert, rue Tourneux. Marqué par le récit de la jeune paralysée, il part s'envoyer un pastis au premier rade venu. Les arbres, qui ont fort poussé, dissimulent la plus grande partie des immeubles.


Rue de la brêche-aux-loups (1)
Planche 16, case 4 : Burma se rend chez Simone Blanchet, rue de la brêche-aux-loups. La grande façade de droite appartient au collège Jules Verne.


Rue de la brêche-aux-loups (2)
Planche 17, case 6 : Burma quitte Simone, sans rien avoir appris. La porte du 23, rue de la brêche-aux-loups, est identique à celle croquée par Tardi.


Square Georges Méliès
Planche 18, case 5 : Burma va rendre visite à Jacques Benoît, cinéaste amateur. Pas facile de reconnaître le square, pas mal changé par Tardi, qui a également énormément modifié la perspective dans son dessin.


Rue Albert Malet
Planche 18, case 6 : Burma arrive chez Benoît. Ici, aucune différence.


A la recherche de Bébert : boulevard de Picpus
Planche 35, case 2 : Burma, à recherche de Bébert, s'engage boulevard de Picpus. Pas de changement. C'est la ligne 6 du métro qu'on aperçoit derrière les grillages.


A la recherche de Bébert : carrefour boulevard de Picpus / rue du Sahel
Planche 35, case 3 : métro Bel-Air, Burma tourne dans la rue du Sahel. Là encore, peu de changements.


A la recherche de Bébert : rue du Sahel (1)
Planche 35, case 4 : Burma continue son chemin. A gauche, l'ancien tracé de la ligne Bastille/Vincennes, transformée ici en promenade plantée.


A la recherche de Bébert : rue du Sahel (2)
Planche 35, case 5 : Burma arrive boulevard Soult. Pas de différences.


Porte Dorée
Planche 51, case 2 : Burma et Christine se promènent. La statue dorée de la Porte du même nom est toujours fidèle au poste. Par contre, impossible d'avoir à la fois la statue aussi proche et le palais aussi éloigné que sur le dessin de Tardi.



Histoire de Paris : la fontaine aux lions de la place Félix Eboué
La fontaine aux lions de la place Félix Eboué, conçue par Davioud sur des indications du baron Haussmann, sera installée place du Château-d'eau (actuelle place de la République) aux alentours de 1875. Elle y remplacera la fontaine aux Lions de Nubie, devenue trop petite lors de l'élargissement de la place, qui sera transférée devant la grande halle de la Villette.
Un grand bassin circulaire, surmonté de trois bassins superposés en gradins, est orné de huit lions en bronze assis sculptés par Henri-Alfred Jacquemart. La vasque principale est soutenue par un piédouche et huit consoles en pierre, décorées de têtes féminines sculptées par Louis Villemot. L'eau, qui jaillit de la bouche des fauves et de la gerbe de feuilles, retombe en cascades dans les vasques et le bassin.
En 1880, la fontaine a été remplacée par un monument en l'honneur de la République, et installée place Daumesnil, actuelle place Félix Éboué, où elle se trouve toujours.



Histoire de Paris : l'église du Saint-Esprit
Conçue par Paul Tournon, construite entre 1928 et 1934 et complétée par son clocher en 1962, l'église du Saint-Esprit possède un plan qui s'inspire de celui de Sainte Sophie à Istanbul. Elle est réalisée en béton armé par l'entreprise de François Hennebique. La façade extérieure est recouverte de briques de Bourgogne appareillées, avec des bas-reliefs et des sculptures en béton. A l'intérieur, le béton brut de décoffrage est agrémenté de peintures murales et de mosaïques.
Le programme décoratif retrace l'histoire de l'église militante puis triomphante, du 2e au 20e siècle, et fait appel aux Ateliers d'Art Sacré, composés des artistes suivants : Maurice Denis, Georges Desvallières, Nicolas Untersteller et Élizabeth Branly pour la peinture murale et la fresque ; Carlo Sarrabezolles pour la sculpture ; Louis Barillet, Paul Louzier et Jean Herbert-Stevens pour les vitraux ; Raymond Subes pour la ferronnerie ; et Marcel Imbs pour la mosaïque et les cartons des vitraux de la crypte.
Il s'agit de l'une des plus grandes églises en béton de Paris : sa coupole mesure 33 mètres de hauteur, sa crypte 33 mètres de long et 27 mètres de large.