Arrondissements traversés : 4^e - 6^e - 12^e - 13^e

Lorsque Louise reçoit le cahier bleu de Victor, elle décide aussitôt de rompre. Elle charge sa soeur, Pauline, de le dire à Victor. Le dialogue a lieu près du pont Louis Philippe. Victor, sous le choc, se met alors à errer, et regagne son 13^e arrondissement en marchant mécaniquement le long de la Seine.

Planche 35, case 1 : Louise, suivie par Victor, se ballade sur le quai des Grands Augustins.	Pas de changement.

Planche 45, case 2 : Victor va retrouver Pauline, la soeur de Louise.	Au fond, le clocher de l'église Saint-Gervais - Saint-Protais.

Planche 46, case 1 : Victor vient d'apprendre que Louise le quitte.	Quai des Célestins.

L'écluse de l'arsenal

Planche 46, case 2 : l'écluse de l'arsenal, sous la ligne 5 du métro.	Rien de changé ; le dessin de Juillard reprend superbement le lieu, avec un cadrage très réussi.

Quai de la Rapée (1)

Planche 46, case 3 : Victor continue son errance.	Au fond, le viaduc d'Austerlitz (pour l'histoire du viaduc, voir ici). Le bâtiment en briques rouge qu'on aperçoit sur le dessin abrite la morgue de Paris.

Quai de la Rapée (2)

Planche 46, case 4 : suite de l'errance de Victor.	Au fond, le ministère des finances à Bercy.

Rue de Tolbiac

Planche 46, case 5 : rue Ulysse Trelat, Victor passe près des arches surplombant la rue du Chevaleret.	Le cadrage choisi par Juillard est devenu impossible à reproduire : la rue Trelat n'exite plus, elle a disparu en même temps de le célébrissime pont de Tolbiac.

Chez Victor (1)

Planche 39, case 8 : Victor rentre chez lui, rue Dunois, dans le 13e.	Le bâtiment assez anonyme où habite Victor n'a pas changé.

Chez Victor (2)

Planche 49, case 5 : Victor jette son journal. Bobo ne va pas tarder à le récupérer.	Pas de changement.

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Histoire de Paris : l'église Saint-Gervais - Saint-Protais
Bâtie à l'emplacement d'un sanctuaire du 6^ème siècle dédié aux frères martyrs Saint-Gervais et Saint-Protais dont les reliques avaient été retrouvées à Milan, l'église actuelle date des 16^ème et 17^ème siècles. En juillet 1616, Louis XIII posa la première pierre de la façade, où les trois ordres antiques se superposent : dorique, ionique, et corinthien au dernier étage. Les orgues reconstruits à l'ancienne en 1974 furent celles des Couperin, éminente dynastie de musiciens au 17^ème siècle. De nombreux personnages comme Scarron ou Philippe de Champaigne y furent inhumés. A la Révolution, ces tombes furent profanées, les statues détruites et l'église transformée en temple de la jeunesse. Au 19^ème siècle, la Ville de Paris fit refaire les décors des chapelles, commanda des statues et fit restaurer les vitraux. En 1918, un obus allemand de la "Grosse Bertha" tua 51 personnes en faisant effondrer une partie de la voûte.
La place située devant l'église s'est longtemps appelée Carrefour de l'orme : depuis le Moyen Age, en effet, un arbre multiséculaire en occupait le centre. Les habitants du quartier avaient coutume de s'y assembler, en particulier pour le règlement de leurs créances, d'où le dicton : "Attendez-moi sous l'orme !" Chaque année, la Fabrique de Saint-Gervais dégageait une somme destinée à l'entretien de l'arbre, dont les représentations peintes ou sculptées fleurissaient nombreuses.

Histoire de Paris : le Bassin de l'Arsenal
Le Bassin de l'Arsenal, qui relie le canal Saint-Martin à la Seine, fait partie d'un vaste système de bassins et de canaux, mis en place sous Napoléon 1^er, destiné à ouvrir de nouvelles voies navigables et à alimenter plus abondamment les fontaines et les réservoirs de la capitale.
Au début du siècle dernier, le futur empereur, alors Premier Consul, décide d'amener à Paris les eaux de l'Ourcq et de la Marne. Dès 1802, les travaux commencent. Le Canal de l'Ourcq est construit, permettant la création du Bassin de la Villette (1806-1809) à partir duquel deux nouveaux canaux sont créés :