Le quartier de la prison de la Santé
Lecteur, sache-le : il est interdit en France de photographier les prisons, même de l'extérieur. Votre serviteur en a fait l'expérience en prenant les photos ci-dessous, puisqu'après à peine cinq minutes à prendre des photos de l'entrée de la prison de la Santé, une voiture de patrouille de la police arriva sur les lieux, me demandant ce que je faisais. Après explications rapides des raisons de mon reportage photo, la BD de Juillard comme preuve de mes assertions, les deux bourres, sympas, me laissèrent libre, m'autorisant même à prendre une dernière photo. Ouf !
La station Saint Jacques
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Planche 60, case 7 : Louise quitte la ligne 6 du métro à la station Saint Jacques, pour accueillir Victor à sa sortie de prison. En retard, elle arrivera trop tard.
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La mignonne station est reprise fidèlement par Juillard. Seule, la boîte aux lettres a sérieusement grossi.
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Rue Messier (1)
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Planche 61, case 1 : Victor sort de prison.
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Le portail a changé de couleurs, sinon pas de grosse différence entre dessin et photo. Eh, oui, la rue devant la porte de la Santé s'appelle la rue Messier...
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Rue Messier (2)
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Planche 61, case 2 : Victor voit une silhouette féminine. Las, il ne s'agit pas de Louise, mais d'Eléna.
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Pas de changement.
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Rue Messier (3)
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Planche 61, case 3 : Victor va vers Héléna.
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Les bancs en bois, tristes à souhait, sont toujours là.
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Rue Jean Dolent (1)
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Planche 61, case 4 : Victor retrouve Eléna.
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Pas de changement.
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Rue Jean Dolent (2)
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Planche 61, case 6 : eh oui, Victor aurait préféré retrouver Louise...
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Pas de changement.
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Rue Jean Dolent (3)
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Planche 62, case 1 : Elena raccompagne Victor.
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Pas de changement.
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Place de l'île de Sein (1)
Planche 62, case 4 : Louise, arrivé trop tard, voit Victor repartir dans les bras d'une autre.
Juillard semble avoir rajouté une fenêtre au bâtiment du fond.
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Place de l'île de Sein (2)
Planche 62, case 5 : dernière image de l'album : Victor s'en va, déçu, avec Elena. Louise l'a raté de peu.
Un joli cadrage ; le dessin est parfaitement fidèle.
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Histoire de Paris : le 36, quai des Orfèvres
Siège de la police judiciaire, rendu célèbre par le commissaire Maigret de Georges Simenon et le détective Nestor Burma de Léo Malet, le quai des Orfèvres possède un riche passé historique malgré ses bâtiments du XIXe siècle et sa tour d'angle (donnant au bâtiment le surnom, dont l'affuble Nestor Burma, de "tour pointue"), pastiche médiéval de 1911.
Il doit son nom aux orfèvres établis sur le quai bâti entre 1580 et 1643. Les rues Sainte-Anne et de Jérusalem y débouchaient au niveau des numéros 12-14 et 24-26, et le reliaient à la rue de Nazareth, sa parallèle.
Ici naquirent Boileau et Voltaire, et résidait le premier président du Parlement, dans l'ancien hôtel du baillage devenu à la Révolution le domicile du maire de Paris. Affecté en 1800 à la préfecture de police nouvellement crée, il disparut dans l'incendie allumé sous la Commune en mai 1871.