Arrondissement traversé : 15^e

Lieu central de l'histoire du Cahier Bleu, le 17, boulevard de Grenelle abrite l'appartement de Louise. Particularité de cet appartement, situé en face de la station Bir-Hakeim : ses fenêtres sans rideaux donnent directement sur la ligne 6 du métro, aérien dans cette portion de son trajet. Spécificité dont découle toute l'intrigue de l'album.
Nombreuses sont donc les représentations de l'immeuble, et de la jolie station aérienne de Bir-Hakeim : les sept premières pages de l'albums se déroulent exclusivement entre l'appartement et la station.

A noter que Juillard consacrera un livre d'illustrations à la ligne 6 du métro : Nation - Etoile.

Planche 4, case 8 : Louise sort de chez elle. Le 17, boulevard de Grenelle, est dessiné fidèlement par Juillard. Mais dans la réalité, il y a infiniment plus de voitures stationnées sur le boulevard.

Planche 6, case 1 : la façade du 17, boulevard de Grenelle. A gauche, la tour Eiffel.

Planche 21, case 1 : Victor dit au revoir à Louise. L'entrée de l'immeuble n'est plus bleue, mais verte.

Planche 22, case 6 : l'appartement de Louise, vu depuis une rame de métro.	La photo est un peu floue : votre serviteur l'a prise depuis un métro en train de rouler, pas facile de réussir sa photo dans ces conditions...

Planche 22, case 7 : le 17, boulevard de Grenelle, vu depuis une rame de métro.	Même remarque que précédemment...

Planche 60, case 5 : Louise sort.	Le portail, fermé, empêche de voir si Juillard a également respecté la cour intérieure de l'immeuble.

Planche 4, case 7 : le 17, boulevard de Grenelle, vu depuis l'intérieur de la station de métro.	Depuis, les arbres ont poussé et bouchent un peu la vue.

Planche 7, case 3 : Louise attend une rame du métro ligne 6, direction Nation.	Hélas, des taggeurs sans grand talent ont souillé le pilier de pierre. Sinon, Juillard restitue impeccablement la station, jusque dans le fouillis des câbles électriques.

Planche 11, case 5 : Louise se dirige vers le quai.	Pas facile de retrouver le même cadrage que le dessinateur. Mais le résultat est plutôt joli...

Planche 24, case 3 : le métro arrive en station.	Juillard semble ici avoir réinventé les couleurs des rames de métro (?).

Planche 26, case 1 : Victor se demande quel prénom se cache derrière l'initiale L.	La photo, prise en mode panoramique, est un peu déformée.

Planche 26, case 2 : Victor se demande toujours quel prénom se cache derrière l'initiale L.	Les fenêtres du local RATP, à gauche, ont été bouchées, mais restent visibles sous la peinture.

Planche 28, case 2 : direction Nation, ou direction Etoile ? Victor ne sait sur quel quai aller pour rejoindre Louise.	Photo prise sur un escalator en marche ; pas si facile que ça...

Planche 28, case 4 : raté ! Victor est allé sur le quai direction Etoile, et Louise a quant à elle opté pour la direction Nation.	Aucun changement notable entre le dessin et la photo.

Planche 28, case 5 : un reprise de la case 3 de la planche 7. Cette fois, on voit Victor sur le quai en face.	Ni de Victor, ni surtout de Louise dans la station au moment de la photo...

Planche 35, case 8 : Victor guette sous les fenêtres de Louise.	Là encore, beaucoup plus de voitures dans la réalité que dans l'album.

Planche 36, case 1 : Victor continue à guetter Louise. Le même local RATP que planche 26, avec ses fenêtres bouchées.

Planche 35, case 7 : la station juste après Bir-Hakeim, direction Nation.	La pendule a dû tourner avec le vent : impossible en effet de l'avoir sous le même cadrage que Juillard tout en respectant la perspective sur les piliers du métro et les immeubles du fond.

Histoire de Paris : le métro aérien
Essentiellement souterrain, le métro comporte 26 stations aériennes, notamment sur les lignes 2 et 6, qui forment la partie circulaire du réseau : de Nation à Charles de Gaulle - Etoile par le nord (ligne 2) ou par le sud (ligne 6).
En suivant le tracé des boulevards, on pouvait en effet économiser les frais de percement des tunnels, et édifier au-dessus de la chaussée des viaducs conçus par l'architecte Camille Formigé, en alliant plusieurs techniques de construction : la brique, la pierre taillée et les structures métalliques traitées dans l'esprit de Gustave Eiffel.
Sur la ligne 2, des marquises partielles en forme d'ailes protègent les quais. Sur la ligne 6, on trouve au contraire des verrières uniques qui couvrent les quais et les voies. L'architecture s'apparente alors à celle des grandes gares, et les quais se transforment, le temps d'un métro, en salles des pas perdus.