Départ de l'hôtel Duranton


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Arrondissement traversé : 16e

Alors que le joaillier Duranton donne une réception dans son hôtel particulier de Passy pour célébrer la découverte et la restauration du collier de Marie-Antoinette, Olrik, fraîchement évadé, cambriole le coffre-fort de Duranton et s'empare du bijou. Mais il apparaît vite qu'Olrik et Duranton sont complices, et doivent se partager les bénéfices du larcin. Cependant le joaillier veut duper Olrik, et remplace le collier par une copie. Hélas pour lui, Olrik s'en rend compte, et somme Duranton de lui rendre le vrai bijou. Duranton décide alors de fuir Passy, Paris, et la France.


Rue Berton (1)
Planche 18, case 10 : Sharkey s'enfuit en fourgonnette par la rue Berton. Pour les besoins de la cause, Jacobs a élargit l'étroite rue Berton, où l'on marche tout juste à deux de front : aucune chance donc d'y fuir en fourgonnette.


Rue Berton (2)
Planche 29, case 8 : la sortie arrière de l'hôtel Duranton. De nos jours, le portail de l'hôtel n'existe plus ; en revanche, le candélabre est resté à sa place.


Rue d'Ankara
Planche 32, case 04 : à l'angle des rues Berton et d'Ankara. Ce bâtiment blanc, ancien hôtel particulier de la princesse de Lamballe, abrite l'ambassade de Turquie.



Histoire de Paris : la rue Berton
La rue Berton, dans le XVIe arrondissement, est célèbre car c'est là que se trouve la maison de Balzac. Fauché, Honoré y vivait sous le pseudonyme de M. de Breugnol, afin d'échapper à ses créanciers ; il n’ouvrait sa porte qu’à l’annonce du code : "la saison des prunes est arrivée".
Dans Pas de bavards à la Muette de Léo Malet, le plus parisien de tous les détectives privés, Nestor Burma, enquête dans le quartier et passe rue Berton, où "nous trébuchions sur les pavés inégaux, les mêmes, j'ai plaisir à l'imaginer, qui occasionnèrent des entorses aux créanciers de Balzac venant harceler l'écrivain, car ce pavage a l'air d'époque. On n'en trouve plus, comme ça, sauf en certaines banlieues".

Rue Berton, se trouve également l'immeuble qui accueillait le logement (au dernier étage) et l'agence de l'architecte et ingénieur Auguste Perret, chantre et précurseur du béton armé en France. Il y habita de 1932 à sa mort en 1954.