La butte Montmartre


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Arrondissement traversé : 18e

Le coeur de l'album. C'est place du Tertre, véritable centre (ultra touristique, hélas...) que Banana retrouve la trace de Zelantius ; lequel habite place du Calvaire, à deux pas de la place du Tertre : Montmartre est un petit village...

A noter que Benoit, bien que plaçant la quasi totalité de son histoire au coeur de Montmartre, ne fait subir à son lecteur que deux vues de la basilique du Sacré-Coeur. Ouf !


Place du Tertre (1)
Planche 11, case 3 : Banana part à la recherche de Zelantius. Benoit a dessiné le Sacré-Coeur plus proche qu'en vrai. A gauche, le restaurant s'appelle toujours Le cadet de Gascogne, même si l'affichage sur la façade est moins lisible dans la réalité.


Place du Tertre (2)
Planche 12, case 14 : une affiche pour une exposition de Zelantius, à la vitrine du restaurant, va attirer l'attention de Banana. Le restaurant La Bohême a lui aussi conservé son nom. Difficile ici de cadrer sa photo, compte tenu de l'infernal flux de touristes sur la place.


Rue du Calvaire (1)
Planche 32, case 10 : Banana et Socrate ont retrouvé l'atelier de Zelantius. La maison, désormais caché par les arbres, fut celle de Maurice Neumont, lithographe et cofondateur de la république de Montmartre.


Rue du Calvaire (2)
Planche 39, case 2 : Lamar Duvall s'apprête à pénétrer, seul, chez le peintre... Les tags se sont multipliés !


Rue du Calvaire (3)
Planche 39, case 4 : ... mais Socrate n'est pas d'accord. Le portillon de bois est devenu métallique.


Place du Calvaire (1)
Planche 32, case 11 : Socrate montre à Banana l'entrée de la maison de Zelantius. A droite de la porte, un plaque commémorative dédiée à Maurice Neumont.


Place du Calvaire (2)
Planche 33, case 2 : Socrate se met à filer Dutertre... Pas de changement.


Rue Poulbot
Planche 33, case 3 : ... qui se rend à Drouot. Là encore, pas de changement.



Histoire de Paris : la basilique du Sacré-Coeur
En juillet 1873, l'Assemblée nationale déclare d'utilité publique la basilique que l'archevêque de Paris propose d'élever, par souscription nationale, au sommet de la colline de Montmartre, "en l'honneur du Sacré-Coeur de Jésus-Christ, pour appeler sur la France, et en particulier sur la capitale, la miséricorde et la protection divines". Ainsi se concrétise le "Voeu national" lancé en 1870 pour la délivrance du pape et le salut de la France. Pie IX venait d'instituer le fête du Sacré-Coeur en 1856, cédant aux instances des Jésuites.
La résistance à ce projet est alors vive, des députés radicaux (dont Clémenceau) aux écolos de l'époque, qui dénoncent la destruction du site de Montmartre et l'inesthétisme de l'édifice. Malgré cette opposition, le concours est gagné par Paul Abadie, le plus pompeux des architectes de l'époque, et la première pierre de cette ignoble pièce montée en saindoux solidifié est posée en 1875, sur l'emplacement du parc d'artillerie - lieu exact du début de la Commune. Sa construction s'achève laborieusement : sa consécration a seulement lieu le 16 octobre 1919.
De quoi définitivement désespérer du genre humain : les cartes postales représentant cette écoeurante pâtisserie sont les plus vendues de la Capitale ; navrant...