Les Halles / Beaubourg


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Arrondissements traversés : 1er - 4e

C'est en pénéntrant au Musée national d'Art Moderne, au Centre Georges Pompidou, que Spirou et Fantasio découvrent la raison de l'attaque de Miss Flanner sur Paris : s'approprier les oeuvres d'art qu'accueillent les différents musées parisiens.


Les Halles
Planche 17, case 13 : un robot flotte au beau milieu de la place centrale des Halles. Impossible de retrouvrer le même arrière plan, beaucoup plus bâti dans la réalité que sur le dessin.


Beaubourg (1)
Planche 18, case 5 : Spirou et Fantasio arrivent devant Beaubourg, inondé comme le reste de Paname. Honte sur moi ! Votre serviteur a totalement raté son cadrage...


Beaubourg (2)
Planche 18, case 9 : Spirou pénètre dans le musée. Pas de changements.


Beaubourg (3)
Planche 21, case 2 : Spirou, Fantasio et Spip arrivent au niveau du Musée national d'Art Moderne, dévalisé par les robots de Miss Flanner. Seule reste une unique oeuvre d'art. Cette splendide (?) scuplture (??), intitulée Requiem pour une feuille morte, fut réalisée en 1967 par Jean Tinguely. Elle est splendidement reprise par Munuera, dans le moindre détail.


Beaubourg (4)
Planche 22, case 1 : les éléments se déchaînent sur Beaubourg. Les tubes de verres accueillant les escalators du musée sont fidèlement repris.



Histoire de Paris : Beaubourg, le centre Georges Pompidou
Le Centre national d'art et de culture Georges Pompidou, plus communément appelé Centre Georges Pompidou, Centre Pompidou ou Centre Beaubourg, occupe l'emplacement de l'ancien îlot insalubre n°1. Sa construction, voulue par le président Georges Pompidou, a fait l'objet d'un concours d'architecture. Le 19 juillet 1971, un jury présidé par Robert Bordaz choisissait le projet de Renzo Piano et Richard Rogers. La construction s'est achevée en 1977.
Cette structure métallique composée de plateaux sans points porteurs intérieurs est très reconnaissable : elle a été décrite par des critiques comme une raffinerie dans le centre de la ville. Toutes les circulations verticales, personnes et fluides sont rejetés sur la façade : les tuyaux extérieurs colorés constituent une particularité du bâtiment. Les conduites d'air conditionné sont bleues, les tuyaux d'eau sont verts et les lignes électriques sont jaunes. Les ascenseurs sont rouges. Les canalisations blanches sont des gaines de ventilation pour les parties souterraines. Même les poutres métalliques qui composent la structure sont apparentes.
L'intention des architectes était de placer les services de logistique hors du corps du bâtiment afin de consacrer la totalité de l'intérieur à sa vocation de musée.
Les étages supérieurs offrent une large vue sur Paris. On y accède par la diagonale des escaliers roulants extérieurs qui, en traversant toute la façade en zig-zag, donnent à l'édifice sa signature visuelle.
Une réelle réussite architecturale, abritant toutefois des expositions parfois... déroutantes !


Beaubourg vu par François Schuitten
in (à suivre) spécial Beaubourg, n°109, février 1987